Intérêts et avantages


cerveauLes études scientifiques (Decety et al., 1994 ; Gerardin et al., 2000) ont démontré que l’imagerie motrice et la performance motrice partagent les mêmes réseaux neuronaux. Donc, les mêmes aires cérébrales sont activées lors d’un travail en imagerie motrice que lors d’un travail physique réel.

Ainsi, le sportif garde contact avec son activité bien qu’il soit blessé. Ce point est très important sur le plan psychologique. En effet, les athlètes blessés sont bien souvent coupés de leurs « monde », et se sentent quelque peu seuls avec leur blessure. Or, ce milieu et les membres de leur groupe d’entraînement sont importants voire vitaux pour le moral du sportif.

Sport pro 4Travailler en réathlétisation permet ainsi au sportif blessé de pouvoir être sur son lieu d’entraînement tout en travaillant d’une autre manière et en continuant à développer ses habiletés techniques.

La littérature scientifique (Guillot A. et Collet C., 2008) montre que l’utilisation de l’imagerie motrice pendant la phase de réathlétisation permettait :

  • avantage5de réduire la douleur,
  • de limiter la perte de force,
  • d’avoir un gain de force,
  • d’avoir une meilleur activation musculaire et
  • d’accélérer le gain en amplitude articulaire lors de la phase de rééducation (s’il y a eu immobilisation d’une articulation).

L’imagerie motrice ne permet pas une cicatrisation plus rapide de la blessure mais elle permet de revenir plus rapidement au niveau physique et technique d’avant blessure, notamment si en parallèle (et/ou à la suite) de ce travail, un accompagnement de l’athlète sur des problématiques telles que : l’appréhension d’une re-blessure, le retour à la compétition et la confiance en soi, est réalisé.

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